Fin du lock-out en NBA - la saison debutera a noel
Après plus de 150 jours de grève, les propriétaires et les joueurs ont enfin trouvé un accord pour mettre fin au lock-out.
La saison 2011/2012 devrait compter 66 matches par équipes et débuter à noël.
On va assister au retour de tous les joueurs partis en Europe, en Asie ou ailleurs.
L'accord trouvé prévoit une répartition équitable des revenus entre les joueurs et les propriétaires des franchises. Le patron de la NBA - David Stern - semble indiquer que l'accord n'est pas aussi simple et qu'il nécessite encore la validation à la majorité absolue (moitié +1 des proprios et de même pour les joueurs).
De manière générale, cette grève aura donné une image négative du basket outre-atlantique. On voyait se battre quelques milliardaires contre des centaines de millionnaires. Le désaccord portait moins sur la différence d'argent mais bien sur le pourcentage de répartition. Chacun voulait avoir la majorité du gateau (> 50%).
Certains joueurs ont préféré s'éloigner de cet atmosphère pour jouer dans leur pays d'origine. Je trouve que les français ont fait preuve d'intelligence dans ce choix. Quand Boris Diaw préfère jouer en Pro B aux JSA de Bordeaux ou que Tony Parker ne demande que le SMIC pour jouer à l'ASVEL ou que Nicolas Batum cherche le challenge d'Euroleague avec Nancy, on se dit que l'argent ne fait pas tout.
A l'inverse, on retrouve la majorité des joueurs et notamment, les plus grandes stars restées aux Etats-Unis, jouer des matches de pseudo-charité entre eux. Ces rencontres ne sont qu'une succession de All Star Games locaux. Tandis que les uns se frottent aux vraies joutes européennes, les autres s'amusent à faire des concours de dunks en match.
Malgré toute la dévotion que j'ai pour les joueurs NBA, je trouve scandaleux leur comportement d'enfants pourris et gâtés. Il me tarde que la saison reprenne et qu'on assite à de vrais duels. J'espère que ceux qui ont eu le courage de partir ailleurs même dans des conditions avantageuses pourront s'imposer dans la ligue. Je pense à Derron Wiliams qui a choisi un environnement hostile de basket pour s'imposer petit à petit (malgré un salaire plus que confortable).